CAHIERS D’ÉBAUCHES

22,00 

Bernard MONTORGUEIL
Un des 1000 ex. brochés de 96 pages (15 x 21)
Montorgueil ! Trois syllabes affolantes, vouées aux raffinements de la domination féminine et des hommes soumis. Un pseudonyme mystérieux, surgi au détour d’une première édition en 1970 pour estampiller une œuvre, autant (calli)graphique que littéraire, d’une remarquable finesse, d’une ironie mordante, rigoureusement fidèle à sa thématique héritée de Sacher-Masoch. […] Nous sommes gré à ce cher Montorgueil de ne s’être jamais égaré, obsédé par cet univers de suprématie féminine. Il dessine ainsi les contours d’un monde clos, dont les fantasmes s’imposent avec évidence, car rien ne vient en troubler la logique. Un monde furieusement fétichiste : sous-vêtements, corsets de satin, bas de soie, gants de chevreau, bottines de cuir, chaussures à talons et cuissardes, toute cette panoplie sort des catalogues Yva Richard ou Diana Slip, les deux enseignes fameuses qui proposaient des « lingeries libertines », des « articles en cuir et peau » et des ustensiles de dressage au cours des années trente. Cagoules en cuir, brides, étriers et selles à conformation humaine, les amateurs s’amusaient autant que dans les dessins de Montorgueil, imprégné de cette fantasmagorie.
Extrait de la préface de Christophe BIER

CAHIERS D’ÉBAUCHES
Bernard MONTORGUEIL

One of the 1,000 paper-bound copies, 15 by 21 cm, 96 pages
Montorgueil ! Trois syllabes affolantes, vouées aux raffinements de la domination féminine et des hommes soumis. Un pseudonyme mystérieux, surgi au détour d’une première édition en 1970 pour estampiller une œuvre, autant (calli)graphique que littéraire, d’une remarquable finesse, d’une ironie mordante, rigoureusement fidèle à sa thématique héritée de Sacher-Masoch. […] Nous sommes gré à ce cher Montorgueil de ne s’être jamais égaré, obsédé par cet univers de suprématie féminine. Il dessine ainsi les contours d’un monde clos, dont les fantasmes s’imposent avec évidence, car rien ne vient en troubler la logique. Un monde furieusement fétichiste : sous-vêtements, corsets de satin, bas de soie, gants de chevreau, bottines de cuir, chaussures à talons et cuissardes, toute cette panoplie sort des catalogues Yva Richard ou Diana Slip, les deux enseignes fameuses qui proposaient des « lingeries libertines », des « articles en cuir et peau » et des ustensiles de dressage au cours des années trente. Cagoules en cuir, brides, étriers et selles à conformation humaine, les amateurs s’amusaient autant que dans les dessins de Montorgueil, imprégné de cette fantasmagorie.
Extrait de la préface de Christophe BIER

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