La Goulue et les cancaneuses du french-cancan
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Prenez trois-quatre photographies des rues menant à la place du Tertre, postez-les sur les réseaux sociaux : le monde entier reconnaîtra Montmartre. Sur ce village dominant Paris, les cigognes déposent régulièrement des petits garçons : on les appelle les « poulbots ». Tel Hippolyte Romain qui fit ses premiers pas sur les flancs de la Butte, qu’il n’a jamais quittés. Il voit le jour rue des Martyrs, au son des clameurs du cirque Médrano.
Rivalisant avec les fils des concierges, il dévale les pentes abruptes sur des couvercles de poubelles métalliques en guise de luges. Son adolescence fut une copie conforme de celle de l’Antoine Doinel des 400 coups de François Truffaut. Pour exercer son crayon, Toulouse-Lautrec eut le Moulin-Rouge, Romain eut Médrano et Le Palace.
Ou bien encore Alexandre Dupouy, dont les premiers cris bercèrent les sages-femmes de l’hôpital Lariboisière, en bas de la Butte, avant qu’il ne déguste rue Belhomme de délicieuses religieuses au chocolat, offertes par les prostituées exerçant sur ce petit coin de trottoir. Il y a de doux traumatismes dont on ne veut jamais guérir… Dès leur plus jeune âge, le quartier conta à tous deux la légende de Louise Weber, dite « La Goulue, reine du Moulin-Rouge ». Ils n’oublieront jamais cette blanchisseuse empreinte de force, d’humour, de hardiesse, d’arrogance, de gouaille et de provocation, de toutes ces qualités qui font le ciment de Montmartre et de ses Montmartrois.
Aujourd’hui, chacun à leur manière, ils ont décidé de vous la raconter… Avec la complicité de Claire Duport, chorégraphe des « Reines du Cancan ».
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